La Poste : Un accord de deux ans excluant tout plan de “départs contraints” vient d’être signé.
12 mai 2021
Un accord d’entreprise sur la carrière des postiers, la formation et la mobilité vient d’être signé par la direction de La Poste avec quatre syndicats : CFDT, CFE-CGC/CFTC et Unsa. Cela exclurait effectivement « tout dispositif collectif de départs contraints » pour une durée de deux ans.
Un accord essentiel pour « accompagner le nouveau plan stratégique » de l’entreprise d’ici 2030
D’après la direction de La Poste dans un communiqué, l’accord signé vise à « renforcer » sa politique en termes de ressources humaines. Cela met notamment en place « des parcours professionnels innovants pour favoriser l’évolution professionnelle des postiers ». Il faut savoir que l’accord est renouvelé avec une durée s’étendant jusqu’à fin 2023.
Il s’agit également d’un dispositif privilégiant la formation et les actions pour l’insertion des jeunes dans l’entreprise. Aussi selon Samuel Berthelot de l’Unsa, La Poste suggère dans cet accord « de perspectives professionnelles » à « chaque postier » et renonce à « tout plan social de licenciements pendant sa durée, de deux ans, une garantie forte pour l’emploi ».
La CGT, FO et SUD-PTT n’ont pas signé l’accord
D’autres syndicats comme la CGT, FO et SUD-PTT n’ont pas voulu signer l’accord. Selon la déclaration de Eddy Talbot pour SUD-PTT auprès de l’AFP, « La garantie nous paraît trop faible au vu de la pyramide des âges ; il ne dit rien quant au niveau de l’emploi, ni sur les embauches à l’horizon 2022-2023 ».
Pour rappel, cela fait des mois que ces syndicats dénoncent également la gravité d’une « dégradation continue des conditions de travail ».
Ils tiennent ainsi la direction de La Poste pour responsable via ses réorganisations « depuis le début de la crise sanitaire » au détriment des postiers, surtout les plus « précaires ».
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